
Cancer du sein agressif : et si on ciblait les « centrales énergétiques » des cellules cancéreuses ?
Au Canada, une femme sur huit recevra un diagnostic de cancer du sein, et pour les formes métastatiques agressives, le taux de survie à 5 ans reste dramatiquement bas à 23 %. Mais des chercheurs canadiens ont fait une découverte prometteuse : en ciblant les mitochondries, ces "centrales énergétiques" des cellules cancéreuses, ils pourraient ralentir la progression des métastases. Encore plus encourageant, un médicament déjà utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde a montré en laboratoire sa capacité à freiner la propagation du cancer du sein. Cette piste thérapeutique, qui pourrait accélérer les essais cliniques, redonne de l'espoir aux patientes et à leurs familles face aux cancers du sein les plus redoutables.
